Normes de gestion et ratios prudentiels pour les imf
Un focus sur les normes de gestion et de comptabilité et les ratios prudentiels essentiels
Parmi les normes auxquelles sont soumises les IMF réglementées, on peut distinguer :
1- les normes de gestion, visant essentiellement à fournir une information financière fiable et apte à mesurer la situation de l’IMF ;
2- les ratios prudentiels, dont l’objectif est d’orienter la gestion afin de prévenir les risques d’insolvabilité et d’illiquidité de l’IMF.
Les normes de gestion et de transparence financière
• Calcul des indicateurs de gestion
Pour mesurer la santé financière des IMF, les autorités imposent parfois de calculer de calculer un certain nombre de ratios ou de fournir des états statistiques en plus des documents comptables annuels.
Il s’agit d’indicateurs de bonne gestion, qui ne constituent pas des minima à respecter en permanence. Ce sont notamment des :
- ratios de qualité du portefeuille
- ratios de situation financière
- indicateurs de performance sociale
Au niveau mondial, on voit émerger un droit coutumier de la transparence financière par le biais du Microfinance Information Exchange (MIX) et du CGAP, dont les standards de transparence financière et les ratios s’imposent de plus en plus aux IMF, sur la base du volontariat et, progressivement, aux autorités monétaires.
• Encadrement des taux d’intérêt
Le principe de l’encadrement des taux d’intérêt débiteurs et créditeurs des établissements de crédit est très ancien.
Les taux débiteurs maximum et les taux créditeurs minimum sont peu appréciés des IMF, car ils imposent des pratiques souvent contraires aux règles internationales en microfinance, dans lesquelles des TEG réels (après déduction de l’inflation) de 20 à 30% sont monnaie courante – lesquels taux coûtent aux bénéficiaires beaucoup moins que ceux prélevés par les usuriers.
On constate dans beaucoup de PED un certain retour de la « répression financière », soit par une