Note de synthèse sur les chatiments corporels
Les châtiments corporels en France aujourd’hui
L'affaire de l'enseignant de Berlaimont, dans le Nord - qui a giflé un élève après avoir été insulté - a provoqué multiples réactions dans l'opinion publique.
En effet, de plus en plus de professeurs, désemparés face à l’insolance et l’irrespect de leurs élèves, se voient perdre leur sang froid et gifler leur provocateur.
Dès le 16ème siècle, diverses punitions étaient affligées à l’égard des écoliers (férule, martinet, ..). Toutefois à cette époque, l’idée des châtiments corporels dans les institutions scolaires n’était déjà pas très bien acceptée. A travers les siècles, les sévices corporels à l’école ont connus multiples modifications, pour être finalement interdits par le décret du 5 juillet 1890.
Actuellement, face à l’augmentation de situations délicates et aux multiples campagnes Européennes visant à interdire notamment la fessée, peut-on dire que la question des punitions corporelles en France est toujours d’actualité?
Pour répondre à cette interrogation, il est important de réfléchir sur les raisons qui ont conduit les enfants à prendre « le pouvoir» ainsi que sur les idées qui pourraient être suggérées afin de stopper cette nouvelle ère de « l’Enfant Roi ».
1/ Les raisons de la prise de pouvoir des enfants
Diverses raisons sont évoquées face à l’importance donnée de l’enfant au sein de sa famille.
a) Impact sur les mentalités des idées de 1968 et de François Dolto
Les périodes de l’histoire française telles que mai 1968, ont engendrées beaucoup de dégâts du point de vue éducatif. En effet, les personnes vivent aujourd’hui dans l’illusion d’une génération spontanée, qui s’est en quelque sorte auto engendrée et qui ne doit rien à personne.
Ces théories fondamentales concernant l’éducation, appuyées par celles de Françoise Dolto prônent que l’enfant est un individu à part entière et que chacun est acteur de sa propre vie. Elles ont causé la perte de l’autorité parentale.