De «l'intelligence économique» pour développer les régions

Une pléiade d'experts nationaux et étrangers à Dakhla

Innover pour une meilleure compétitivité

Conventions et remises de prix

«Il INTELLIGENCE territoriale et le développement régional par l'entreprise est une solution à prendre en considération dans l'élaboration des stratégies nationales. Ce concept que nous devons concrétiser permettra d'insuffler une dynamique nouvelle à l'ensemble des régions du Royaume pour qu'elles tirent profit du développement porté par l'entreprise». C'est Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies qui l'a affirmé, lors de l'ouverture, hier lundi, des travaux de la rencontre internationale sur l'intelligence territoriale à Dakhla. Chami reste ainsi optimiste quant à «cette nouvelle façon» de faire de la région un véritable pôle de compétitivité.

Plusieurs propositions ont été faites pour promouvoir et développer les régions à travers une intelligence économique et une approche par l'entreprise. La rencontre, qui se poursuivra jusqu'au 23 novembre, est l'occasion d'analyser les expériences étrangères relatives aux stratégies d'intelligence territoriale. Organisée par l'Association d'études et de recherches pour le développement et l'Association internationale francophone d'intelligence économique (Ai-fie), cette manifestation réunit, en effet, une pléiade d'experts nationaux et étrangers.

A travers cette rencontre, les organisateurs cherchent à promouvoir l'échange des expériences menées à l'étranger surtout que des grosses pointures, des chercheurs et des institutions spécialisées en intelligence économique et territoriale sont venus d'Amérique du Nord et du Sud, d'Asie, d'Europe, d'Afrique, du Maghreb et des Iles Caraïbes.

Pour Hamid Chabar, wali de la région d'Oued Eddahab Lagouira, «l'intelligence territoriale n'est pas une spéculation de l'esprit, ni un caprice