Note d'analyse cesf
Lors de mon stage à la Maison Départementale des Solidarités de Ris-Orangis, j’ai mis en place des ateliers cuisine au sein d’une épicerie sociale, partenaire de la MDS.
La création de ces ateliers était une demande de la responsable. Elle voulait que je répondre au besoin des usagers (exprimer de manière oral lors des distributions de denrées et écrit lors de la passation d’un questionnaire), celui de créer des ateliers culinaire. Suite à la réalisation de cette action collective, je me suis interrogée sur :
Comment la participation des usagers de l’épicerie sociale à une intervention collective sur l’alimentation, permet-elle de valoriser l’individu, de créer du lien social, et de rompre l’isolement social ?
Pourquoi sont-elles isolées et pas forcement valorisées ?
Isolées :
Au travers d’échanges avec les usagers, je me rends compte qu’au delà d’apprendre de nouvelles recettes, cet atelier représente pour eux un moment ou ils sortent de chez eux, ou ils rencontrent de nouvelles personnes et ou ils peuvent se changer les idées pour oublier leur problèmes. Cette demande semble être liée aux caractéristiques de ces personnes. Elles n’ont aucune activité professionnelle et de loisirs, 5 sont des familles monoparentales, 2 vivent seule, dont une personne à l’hôtel. Ce sont donc des personnes qui ont des relations extérieures réduites. De plus, leur situation économique ne leur permet pas forcement d’accéder facilement aux loisirs et donc de sortir de chez eux et de rencontrer de nouvelles personnes. Ces usagers touchent les minima sociaux.
Non valorisées :
Leur statut de bénéficiaire de l’épicerie social n’est pas forcement valorisant. C’est faire c’est courses autrement que les autres : acheter à bas prix et dans un lieu social.
Le statut de bénéficière de minima sociaux.
Ainsi, autour d’un support (l’atelier cuisine), il me semblait important de répondre au besoin de l’usager, celui de participer à un atelier de groupe, qui