Note
Bien que peu nouveau dans le champ du social et du médico-social, le principe de l’usager au centre du service est réaffirmé très fortement dans divers textes de lois : loi du 02/01/2002 rénovant l’action sociale et médico-social et la loi de lutte contre les exclusions (n° 98.657).
Mettre l’usager au centre du dispositif, c’est promouvoir son inscription sociale en lui offrant la possibilité de devenir acteur potentiel de son changement. Il s’agit de reconnaître l’usager comme citoyen à part entière, de le reconnaître avant tout dans le plein usage de ses droits : droit à la liberté d’expression d’une demande, droit au respect (dans l’accueil, la disponibilité et l’écoute du travailleur social), droit à la transparence (accès à l’information, connaissance de ses droits, possibilité de recours en cas de désaccord, compréhension des modalités d’action, contractualisation), droit à la coopération (droit de parole et d’action par rapport aux institutions sociales).
La Caisse d’Allocation Familiale, par ses missions, répond à cette obligation. La CAF doit recevoir tous demandeurs allocataires et répondre à ses attentes. C’est ce que fait la Conseillère en Economie Sociale et Familiale lors des entretiens individuels. Le plus souvent, il s’agit d’un accompagnement social budgétaire, qui est une offre transversale aux trois missions : La parentalité, le logement et l’insertion.
Il est important de laisser la personne au centre de sa demande. La Conseillère en ESF, accompagne l’allocataire dans ses démarches, sa gestion budgétaire afin de permettre à la personne l’acquisition d’une autonomie budgétaire.
J’ai choisi cette intervention car nous sommes face à une problématique récurrente, en l’occurrence la gestion budgétaire. J’ai pu rencontrer plusieurs fois Mme X, lors de temps collectifs au Relais CAF. De plus, Mme X était présente lors de mon action collective sur les « vacances », ce qui m’a permis d’observer, d’analyser le