Notes sur lettres persanes
1)Références
2)But de Montesquieu dans l'utilisation des Persans
III. La critique de la société Française
1)Critique des Français
2)Critique du Roi
3)Critique du Pape
L’auteur critique notamment le peuple de Paris par l’emploi d’hyperboles, la périphrase pour montrer les immeubles en l’air est impensable vis-à-vis des gens de bon sens.
On critique l’agitation de ces gens : « ils courent, ils volent » avec une gradation et une exagération. Gradation qui s’oppose à la vie en perse + rythme de la phrase rapide binaire + ternaire lent.
Les Parisiens sont critiqués par leur manque de courtoisie « coup de coude », « éclabousse », la subordonnée « un homme qui vient après moi.. » montre la brusquerie, et le rythme rapide, comique. Ils sont désorganisés et n’ont pas de bon sens, notamment pour trouver un logement.
En présentant la société naïvement, Montesquieu montre qu’elle est pleine de mauvaise sens, et notamment, le roi, dont on critique la politique française et guerrière.
Critique d’évaluation de l’argent + papier monnaie (assignat).
Le roi est présenté comme un menteur et un manipulateur : « magicien » et ses pseudos-miracles. De plus, il travaille sur la crédibilité des gens (champ lexical de la crédulité). Dans ses phrases, ses sujets sont objets.
Politique guerrière critiquée : guerres incessantes dehors et dans les pays. Montesquieu montre que Louis XIV s’est épuisé à avoir pour ennemis des gens de sa cour.
Vénalité des offices : acheter un emploi à une personne.
Le roi est critiqué, mais le pape aussi (hiérarchie des manipulations)
Pape est aussi un manipulateur, et un magicien, alors qu’il est censé représenter un dieu. L’énumération à la ligne 30, montre que le pape est comme un artiste de foire. Il utilise le dogme contre la raison. Montesquieu énumère des articles de foi contraires au bon sens, que l’on ne peut pas accepter (« que le pain n’est pas du pain », etc.). De façon subtile, il montre que le