Notesanalysefeydeau.
A savoir : - le vaudeville est une comédie légère et divertissante, fertile en rebondissements, qui s'est développée au XIXe siècle - la farce est un comique grossier, bouffon, où dominent les jeux de scène. Problématique : A quel public s’adresse cette scène ? Quel est le but de ce type de comédie vers 1900 : simple divertissement ? Portée morale ou sociale? I. La farce réinventée En quoi le titre est-il original? : Ton familier, modalité exclamative, registre du bas corporel (une histoire de purgatif), sujet indéfini (« on »), ambiguïté du présent (événement particulier ou valeur exemplaire ?) - éléments qui suscitent l'intérêt du spectateur et du lecteur. a. Les didascalies • Leurs fonctions : certaines précisent attitudes et jeux de scène : gestes (l. 2, 4, 26, 37), mouvements et déplacements (l. 8, 11, 16, 28, 33, 35) ; d'autres précisent le destinataire (l.19, 27, 30) ; d'autres enfin portent sur le ton de la réplique : agacé (l. 9), furieux (l. 22). • Leurs rapports avec le comique : elles mettent en valeur la manifestation gestuelle du conflit entre les époux (l. 2) et de l'affection ostentatoire de la mère pour Toto (l. 16, 26), la mobilité des personnages dans l'espace (le bureau, le canapé autour desquels l'action circule), le désarroi comique de Follavoine (l. 9, 22) et la sérénité hypocrite de Chouilloux (qui trouve Toto « charmant » ... de loin : l. 28-29). b. Locuteurs et destinataires • Julie s'adresse à son mari (l. 1 , 4-7) et surtout à son fils (l.13, 17-18, 24, 26, 30-31) ; Follavoine s'adresse à Julie (l. 3, 9-10, 33-34) et à Chouilloux (l. 19, 22-23, 27) ; Toto s'adresse à sa mère (l. 12, 14-15, 21, 25, 32, 37-38), Chouilloux à Follavoine (l. 28-29). Cependant, plusieurs répliques sont à double destination : Julie parle à son fils mais veut être entendue de son mari (l 17, 26, 30-31), Follavoine parle à Chouilloux mais adresse des reproches indirects à son épouse (l. 1920, 27) ... Apparaît ainsi l'échec de la