L’homme est un être à part, différent de l’animal, et qui réclame des attentions spécifiques. Se confronter à l’humain, c’est se rendre compte chaque jour qu’il n’obéit pas seulement à un réseau de neurones, ce qui définit sa spécificité dans le règne du vivant et, in fine, détermine son humanité.
Communiquer :
Un mot à la fois important et en même temps devenu si usuel que l’impact de la communication sur notre façon de penser ou sur nos actions n’est pas toujours perçu. Cet impact est pourtant essentiel, car la communication est un échange de personne à personne, qui mobilise et remanie en temps réel ce que l’on est, et la façon dont l’autre vit. Communiquer c’est mettre en commun, en communauté ; va prendre le sens de transmettre, d’échanger. Echanger avec l’autre mais aussi dans le contexte des pratiques de soin, échanger pour l’autre.
Communiquer c’est aller à la rencontre de l’autre, le découvrir, mais surtout essayer de le comprendre.
Soignant :
Le soignant est celui qui se tient au plus près du patient pour satisfaire ses besoins fondamentaux (définis par Virginia Anderson), mais aussi celui qui l’aide à se prendre en main.
Un soignant est un professionnel qui prend soin d’une personne (ou d’un groupe de personnes) qui a des préoccupations où des problèmes de santé pour l’aider à l’améliorer, à la maintenir ou à accompagner cette personne jusqu’à la mort. Un professionnel qui ne doit, en aucun cas, détruire la santé de cette personne.’’
Respect :
Respecter le patient dans son humanité, c’est foncièrement respecter sa différence. Différences de parcours, de physique, de sexualité, d’opinions, de pensée, de comportements, et bien d’autres. Ce respect concerne la sphère professionnelle et possède une limite : l’intégrité du soignant. A aucun moment celui-ci ne doit se mettre en danger ; le travail en équipe recèle suffisamment de ressources pour préserver ses membres tout en respectant le patient. On le voit, le respect n’est pas une