Notre vie (aul eluard)

1182 mots 5 pages
Paul Eluard est un poète Français du XXème siècle. Il est un protagoniste, avec André Breton et Louis Aragon, du mouvement surréaliste, mouvement inspiré du Dadaïsme dont il est le « prolongement ». Les poètes surréalistes inspirent à l’incohérence des vers, qui ont pour principal but de ne pas avoir de sens, comme dans le poème « La terre est bleue comme une orange », écrit par Paul Eluard. Les principes du surréalisme sont le non-sens des écrits, le concept d’écriture automatique, et de communauté spirituelle. Eluard se marie tout d’abord avec Gala, jeune femme russe dont il tombe éperdument amoureux. Elle le quitte quelque années plus tard, pour partir aux cotés du célèbre peintre Salvador Dali. D’abord accablé par cet abandon, il se remarie avec Nusch, pour qui il écrit le poème « Notre vie », faisant parti de son recueil Le Temps déborde en 1947. Ce poème fait suite à la mort de Nusch. Il s’adresse directement à elle, en employant le pronom personnel « tu ». La mort est omniprésente dans ce poème, ce qui lui confère une aura tragique, et transmet les profonds sentiments de tristesse et de désespoir qu’éprouve Eluard. Alors quelle est la vision de la mort d’Eluard à travers ce poème ? Nous étudierons tout d’abord la présence oppressante de la mort dans ce poème, puis l’opposition qu’elle émet avec la vie.

Le poème est construit en trois strophes hétérométriques, de cinq vers chacune. La plupart des vers sont des alexandrins. Il n’y a aucune rime dans ce poème. Dés les premiers vers, le lecteur ressent cette présence de mort, planante, cette mort qui rôde au dessus des esprits. Le terme « mort » apparait sept fois tout le long du poème, dont cinq fois dans la deuxième strophe («La mort qui vient la mort qui va la mort vécue » vers 9). Eluard voit ici la mort comme une fatalité, comme le néant, qui recouvre et détruit ce que la vie s’est forcée à construire (« Aurore d’une ville un beau matin de mai ; Sur laquelle la terre a refermé son poing » vers 2 et

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