Notre vie (aul eluard)
Le poème est construit en trois strophes hétérométriques, de cinq vers chacune. La plupart des vers sont des alexandrins. Il n’y a aucune rime dans ce poème. Dés les premiers vers, le lecteur ressent cette présence de mort, planante, cette mort qui rôde au dessus des esprits. Le terme « mort » apparait sept fois tout le long du poème, dont cinq fois dans la deuxième strophe («La mort qui vient la mort qui va la mort vécue » vers 9). Eluard voit ici la mort comme une fatalité, comme le néant, qui recouvre et détruit ce que la vie s’est forcée à construire (« Aurore d’une ville un beau matin de mai ; Sur laquelle la terre a refermé son poing » vers 2 et