Nourrir la Chine
Etude de cas : Nourrir la Chine
1) La situation alimentaire chinoise s’est considérablement améliorée au cours des dernières décennies : en 1960, la ration alimentaire moyenne était très insuffisante (1700 kcal/jour) et presque uniquement composée de céréales et de légumes ; en
1970 encore, près d’un Chinois sur deux souffrait de sousalimentation. La ration alimentaire moyenne devient suffisante à partir de 1980 (2500 kcal/jour) tandis que le nombre de sousalimentés diminue fortement. Aujourd’hui, la sécurité alimentaire est globalement assurée : la ration alimentaire moyenne dépasse les 3000 kcal/jour et la part des céréales a diminué dans l’alimentation. Mais 9 % de la population, soit 120 millions de personnes, ne mangent pas à leur faim.
2) La transition alimentaire chinoise a commencé à la fin des années 1970, lorsque la part des céréales a commencé à diminuer dans l’alimentation au profit des produits d’origine animale.
Aujourd’hui, les Chinois consomment aussi en quantité croissante des plats préparés et dans les villes, les fast-food se multiplient.
Cette variété croissante de la nourriture a d’abord eu des effets bénéfiques sur la santé, avec un apport plus important de protéines. Mais aujourd’hui, une part croissante de la population urbaine a une alimentation trop riche en sucres et en graisses à mesure de l’occidentalisation de l’alimentation. Déjà 200 millions de Chinois sont en surcharge pondérale et 90 millions sont obèses.
Il en résulte une multiplication des maladies cardio-vasculaires.
3) A partir des années 1960, la Chine a tenté d’accroître sa production agricole en mettant en culture de nouvelles terres.
4) A partir des années 1970, de nouvelles techniques ont permis d’améliorer la production agricole. C’est la révolution verte, fondée sur l’utilisation de variétés à haut rendement, d’engrais et de pesticides et sur l’irrigation. La révolution verte a permis d’intensifier la production en