Nourrir les hommes
Aujourd'hui un humain sur six souffre de sous-nutrition. En 2050, il y aura 34% de bouches en plus à nourrir. La production agricole devrait augmenter de 70%.
Produire plus pour nourrir les Brésiliens ou pour fournir le monde ? Le Brésil a développé une agriculture moderne et efficace qui est tournée vers l'exportation (café, orange, soja,...) : c'est « la nouvelle ferme du monde ». Mais le pays rencontre des difficultés pour nourrir sa population de manière satisfaisante avec 6% de la population sous-alimentée.
Quel est l'état des besoins alimentaires dans le monde ?
L'achèvement de la transition démographique s'accélère mais très inégalement et la croissance de la population se poursuit. Le ralentissement de la croissance de la population ne résout pas le risque alimentaire. Le risque alimentaire est de plus en plus lié au développement qui transforme les modes de consommations (transition alimentaire).
Quels sont les contrastes alimentaires dans le monde ?
Au nord bien nourris : des excès : épidémie d'obésité lié à un mode de vie incitant à trop manger. Au sud qui manque de nourriture : malnutrition, sous-nutrition, famine, des émeutes de la faim.
Définitions :
Rendement : quantité produit par unité de surface Indice de GINI : mesure du degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société Agriculture intensive : c'est une agriculture qui produit beaucoup par unité de surface au prix d'intrants considérables
Nourrir plus, nourrir mieux ?
La sécurité alimentaire mondiale es actuellement assurée par le développement de l'agriculture intensive productiviste.
L'agriculture intensive s'est développée dans les États-Unis d'Amérique dans les années 60, puis dans tous les pays du nord. L'objectif est de produire plus en augmentant les rendements. Les méthodes sont les suivante : - mécanisation - irrigation artificielle (20%