Nous n'avons pas besoin de connaître l'auteur pour comprendre et aimer son œuvre. on peut légitimement se passer de tout recours à ce que l'on sait de l'auteur en dehors de son œuvre pour examiner celle-ci
• le plan dialectique vous demande d'examiner un jugement, d'en montrer les limites voire de le réfuter (voir ce mot). C'est le fameux plan "thèse/antithèse/synthèse".
On reconnaît aussi ce type de plan au libellé du sujet : les questions "Pensez-vous que...", "Dans quelle mesure peut-on dire que...", "Partagez-vous ce point de vue" etc. sont sans ambiguïté. Il vous faudra confronter les thèses avant d'exprimer nettement un avis personnel.
L’œuvre anonyme est l’œuvre dont l’auteur a choisi de ne pas divulguer son identité, telle que La vie de Lazarillo de Tormes ;
L'œuvre orpheline est l’œuvre dont l’auteur demeure inconnu, sans que cela résulte de son choix ;
L’œuvre pseudonyme est l’œuvre divulguée par l’auteur sous un nom d'emprunt, telle qu'une œuvre du Caravage ou du Corbusier ;
« Si j'ai choisi l'anonymat, c'est une manière de m'adresser plus directement à l'éventuel lecteur, le seul personnage ici qui m'intéresse : Puisque tu ne sais pas qui je suis, tu n'auras pas la tentation de chercher les raisons pour lesquelles je dis ce que tu lis; laisse-toi aller à te dire tout simplement : c'est vrai, c'est faux. ça me plaît, ça ne me plaît pas. Un point, c'est tout. »
— Le philosophe masqué (entretien anonyme avec C. Delacampagne), Le Monde, n° 10945, 6 avril 1980 : Le Monde-Dimanche, pp. I et XVII.
« Un écrivain ne confie tout, ni à ses journaux intimes ni à sa correspondance ; seuls ses personnages racontent sa véritable histoire, celle qu’il n’a pas vécue ». (François Mauriac)
Descartes : « La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes des gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que le meilleur de leurs pensées».
« Le