Le mystère de la mort n’existe pas pour celui qui s’éveille sur les différents plans de conscience. Naître, c’est commencer de mourir, Et mourir, c’est commencer de naître. Il appartient à tous de cesser d’être comme des petits enfants paralysés par l’émotion et la peur devant le phénomène naturel et inévitable de la mort. Savoir aider les autres et soi-même face à cet épouvantail est un impérieux devoir. Si l’on considère la mort comme un changement de forme et d’état, un changement de vie, le phénomène perd de son terrible caractère. Jésus ne disait-il pas : “Je vous le dis, en vérité, à moins de naître une seconde fois, nul ne pourra entrer dans le royaume de Dieu.” La mort n’est qu’un changement d’état, une évolution d’un plan inférieur à un plan supérieur moins limité. La mort n’est pas une sanction, c’est un pas à franchir, une porte qui s’ouvre, une nouvelle espérance qui s’allume. La mort dans l’âge d’or n’est plus ce terrible squelette armé d’une faux, tranchant par centaines les têtes des pauvres humains emplis de crainte à ses pieds. La mort est un pas vers l’avant, un pas vers la lumière, un pas vers une nouvelle espérance, celle de se former aux lois du nouvel âge et de renaître dans la matière, les yeux ouverts, l’esprit clair sur les réalités nouvelles. Dans l’âge d’or, la mort n’entraîne ni peur, ni crainte, ni tristesse, ni déification, mais permet l’évolution pour monter toujours plus haut. Ce qui est né est condamné à mourir, car la mort fait partie intégrante de l’évolution des règnes. La mort n’est qu’un changement d’état. Elle favorise la lente évolution du minéral au végétal, du végétal à l’animal, de l’animal à l’humain, de l’humain au divin, du divin à l’Absolu, de l’Absolu à l’au-delà de l’au-delà. La mort ne doit plus terroriser les consciences des âmes. Elle est une évolution d’un plan inférieur à un plan normalement supérieur. Ceux qui stagnent à un niveau d’évolution redoutent la mort, mais ceux qui toujours avancent à chaque étape de