Nouvel ordre mondial
I - De la « guerre fraîche » à la fin du monde bipolaire (1979-1991) Dès l'invasion de l'Afghanistan, le président Carter prend des mesures de représailles contre l'URSS.
A. la reprise des tensions
Les États-Unis reprennent le langage de la guerre froide et la politique de l'endiguement.
1- Reagan contre « l’empire du mal » Le président Reagan veut réaffirmer le leadership américain et inaugure une politique plus déterminée contre le communisme. Pour contenir la « subversion communiste », les États-Unis s'appuient en Amérique centrale sur les régimes contre-révolutionnaires ; ils renversent les régimes marxistes (la Grenade, 1983) et soutiennent les Contras contre le Nicaragua. Reagan réaffirme son soutien à l’Afrique du Sud, critiquée pour sa politique d'apartheid. Le Pakistan bénéficie de l'aide des États-Unis pour équilibrer les progrès du marxisme dans la Corne de l'Afrique.
2 - La reprise de la course aux armements Les négociations sur les euromissiles et celles sur la réduction des armes stratégiques piétinent et sont interrompues en 1983. Les deux grands reprennent la course aux armements. En 1980, l'URSS est la première puissance militaire nucléaire et conventionnelle. Les États-Unis relancent leur budget militaire. Chacun oblige l'adversaire à adopter un rythme de dépenses effréné en espérant qu'il s'épuisera financièrement.
3 - La crise la plus grave : les euromissiles L'installation des missiles soviétiques SS 20 dans les démocraties populaires entraîne un déséquilibre nucléaire en Europe. L'URSS s'opposant aux négociations sollicitées par l’OTAN, Reagan propose l'option zéro, elle aussi rejetée. Les missiles américains Pershing sont alors installés et Reagan lance le projet d'IDS, défi financier et technologique tel pour l'URSS que cette dernière propose la reprise des négociations sur le désarmement en échange du renoncement des Américains au projet d'IDS.
4 - Le