Nouvelle calédonie
La Nouvelle-Calédonie a des mouvements indépendantistes face à la France opposants les Kanaks (indépendantistes et socialistes) contre les caldoches (calédoniens européens loyalistes).
Philippe Gomès est le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, il est anti-indépendantiste actuel.
Histoire :
Durant la Seconde Guerre Mondiale, la Nouvelle-Calédonie se rallie à la France. A partir de 1980, il y a de fortes tensions entre les opposants et les partisans de l'indépendance. En 1988, une guerre civile menace sur l'île : la violence de l'île culmine en 1988 avec la prise d'otages d'Ouvéa qui a marqué le pays lors des élections présidentielles notamment. Les massacres d'Ouvéa est un évènement marquant dans l'histoire de l'île. C'est une prise d'otage en avril 1988, quelques jours avant l'élection présidentielle, des indépendantistes tuent 4 gendarmes et prennent en otages 27 autres. Des négociations s'ouvrent et aboutissent aux accords de Matignon : des garanties économiques, institutionnelles pour les Kanak, amistie (terme juridique pour signifier l'oubli) à propos des massacres d'Ouvéa et interdisant les procès pour la mort des gendarmes et des indépendantistes. Les accords ont été approuvés par un référendum en 1988. Une cérémonie de réconciliation entre gendarmes et habitants ont lieu la même année. Un second accord, les accords de Nouméa, prévoit un transfert de souveraineté en 2018 : indépendance totale sauf la défense, la sécurité, la monnaie. Un référendum local est organisé pour 2014 et 2019 pour l'indépendance ou le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République