Nouvelle economie
- boom des nouvelles techniques d’information et de communication (NTIC) : nouveaux produits (ordinateurs, téléphones portables) dont les capacités s’accroissent (la puissance des ordinateurs double tous les 18 mois) et dont les prix baissent constamment ; la mise en réseau des entreprises s’en trouve facilitée ;
- Internet ;
- développement des entreprises produisant le matériel lourd (matériel informatique, microprocesseurs, fibre optique, télécommunications,…), les logiciels, les services de vente et d’assistance, les services en ligne sur Internet ;
- flexibilité accrue du marché du travail parallèlement à un renforcement du pouvoir des actionnaires à travers ce qui est appelé le “ gouvernement d’entreprise ” ou corporate governance.
Ce simple inventaire ne suffit pas à définir un nouveau concept, et cela d’autant plus en l’absence de critère de définition précis. Ainsi, il existe un flou autour des secteurs que l’on fait entrer dans les NTIC et donc dans la “ nouvelle économie ” : la téléphonie classique, la radiodiffusion, le commerce de ces équipements sont désormais rattachés à la “ nouvelle économie ” alors qu’ils relèvent tout autant de l’ “ ancienne ”. Toute la main d’œuvre de ces secteurs est rangée dans la catégorie emplois de la “ nouvelle économie ” alors que l’on y trouve beaucoup de métiers de l’industrie classique (par exemple, ouvriers et techniciens fabriquant les semi-conducteurs qui ne relèvent pas des métiers de l’ “ informationnel ”). De plus, la contribution à la croissance de cette “ nouvelle économie ” est évaluée à prix constants, ce qui conduit à la surestimer puisque les prix baissent à vive allure.
Le contexte de cette “ nouvelle économie ” est la