Le recours au nucléaire comme source d’énergie est contesté par les spécialistes et scientifiques, autant que plusieurs le vantent et affirment que nous ne pouvons nous en passer. Le séisme au Japon et les répercussions que cela a entrainé ne peut être ignoré, particulièrement sur la question des risques liés au nucléaire. J’avance la thèse que, vue nos technologies actuelles encore trop embryonnaires sur le point de vue énergétique, l’énergie nucléaire est trop économique et efficace, bien qu'extrêmement dangereuse, pour que nous puissions nous en affranchir. Les superpuissances et les pays émergents voulant rivaliser et prendre leur place demandent toujours de plus en plus d’énergie. Nos systèmes politiques en place, nos sociétés de con.sommation basées sur un capitalisme, la mondialisation, des populations de plus en plus grandes, ne nous permettrons pas de faire fit de cette énergie atomique, surtout si nous prenons en considération que les réserves de combustibles fossiles sont en forte baisse. Il est par contre inévitable de se poser, si le monde accepte de se départir de cette énergie atomique d’ici quelques années, par quoi la remplacer ? Plusieurs pensent que notre production planétaire d’électricité actuelle est suffisante pour notre consommation courante, il faut seulement rendre plus efficace les bâtiments et les transports. Ces voix ce font cependant peu entendre. Le développement maximum des ressources énergétiques renouvelables est également un incontournable, mais il est présentement à une vitesse inquiétante. La France est un cas parfait auquel je ferai constamment référence tout au long du texte, particulièrement car ce pays a recours au nucléaire qui lui apporte environ 80 % de son énergie nécessaire à son bon fonctionnement.

Tout d’abord, faisons le tour des statistiques énergétiques de notre planète ainsi que celle concernant le nucléaire. L’énergie primaire consommée par les 6,7 milliards d’habitants en 2008 totalisait 12,3