Nucleaire iran
Cette crise naît de la volonté des autorités iraniennes de se doter de l’arme nucléaire, dans un contexte international hostile à la prolifération d’armes de destruction massive. Elle éclate en août 2002, lorsqu’une organisation politique iranienne, opposée au régime de Téhéran(capitale de l’Iran), dénonce la construction de deux sites nucléaires secrets à savoir, une vaste usine à Natanz destinée à l’enrichissement de l’uranium et une usine de production d’eau lourde à Arak.
Suite à ces informations, la Communauté Internationale est alertée et l’Iran, ayant signé le TNP (Traité de Non Prolifération des armes nucléaires) est tenu d’apporter des explications. Le mystère entretenu par l’Etat iranien de la question nucléaire et les importations de matériaux sensibles non déclarées éveillent les soupçons. Quelques années plus tard, les inspecteurs de l’AIEA(…) ont découvert à Natanz un document pakistanais expliquant comment former des hémisphères d'uranium, technique qui ne sert que si l'on veut fabriquer une bombe. Tout cela confortent les suspicions de la Communauté International, et des pays occidentaux en particulier, sur le caractère civil et pacifique du programme nucléaire iranien.
Face aux pressions de la Communauté Internationale, les autorités Iraniennes affirment qu'elles ne cherchent à produire que de l'uranium faiblement enrichi, à des fins civiles. Elles évoquent même l’article IV du TNP qui garantit à ses signataires le droit de développer la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
Toutefois, ces arguments ne convainquent pas la Communauté Internationale.
Durant les 10 dernières années, l’Union européenne et l’Iran ont procédés à de nombreuses négociations mais souvent suivis de ruptures, en raison de la méfiance réciproque des parties. Depuis lors, aucune manœuvre destinée à persuader la République Islamique d’arrêter son programme nucléaire n’a porté ses