La nouvelle "Crescendo", écrite par Dino BUZZATI est paru dans le receuil Le rêve de l'éscalier en 1971 aux éditions Laffont. C'est l'histoire de Mlle Annie MOTLERI qui recoit son vieil ami le notaire, maître Alberto Fassi. Dans le premier paragraphe, elle est heureuse de le recevoir chez elle, dans le suivant il en est de même, mais celui d'après, Annie s'éforce de sourir, puis plus on avance dans l'histoire, plus le notaire devient "monstrueux": "deux pattes noires qui finissait par cinq griffes blanchâtres"; "la créature", dix antennes", "c'était le monstre de l'enfer". Je n'ai pas aimé cette nouvelle car je trouve qu'il y a trop de répétitions, sans doute intentionnel ,ce qui devient très ennuyant au bout du quatrième voir du troisième paragraphe. Le sens implicite est très présent dans cette nouvelle, il l'est même trop à mon gout.

Crescendo
Dans Crescendo, nouvelle de Dino Buzzati, l'auteur réécrit plusieurs fois de suite la même séquence jusqu'à lui insuffler une dimension fantastique. Une simple tranche de vie devient alors, progressivement, une histoire macabre et effrayante... l'impression d'un crescendo, c'est à dire d'une montée en puissance, progressive mais certaine.

st un texte qui reprend une courte histoire réécrite plusieurs fois, avec une complexité de plus en plus grande, et une entrée progressive dans le fantastique. La dernière variation se termine d'une manière cruelle : le personnage retournant à sa solitude, après ce périple imaginaire dans ses fantasmes de plus en plus