Nuits et brouillard jean ferrat
Ensuite une question de français... JF utilise l'imparfait et pas le passé simple. Dans le contexte de la chanson, il est évident que JF fait référence aux déportés d'un convoi particulier (parmi tant d'autres) qui ne peut en transporter que des milliers (pas des millions...). Ils étaient bien des milliers dans ce convoi, mais ils furent des millions.
Là où cela coince, Mr Léon-Marc Levy, c'est que vous ne connaissez pas bien apparemment la vie de JF et, de mauvaise foi, vous nous « rappelez » aujourd'hui, le 20 mars à 12 h 22 (que signifie le verbe rappeler en français ? Où est-ce que vous l'avez mentionné auparavant ?), sous l'avalanche des réactions indignées que le père de JF était juif et s'appelait Michel Tenenbaum. Au demeurant, un lecteur indigné vous l'a mentionné quelques minutes avant que vous ne nous le rappeliez...
Oui, le père de JF était juif et a été déporté en 1942 à Auschwitz et n'en est pas revenu. Croyez-vous vraiment, Mr Léon-Marc Levy, que JF par sa chanson ait voulu de façon consciente ou inconsciente nier la Shoah ?
Quand JF en 1963 a sorti sa chanson « Nuit et brouillard », il évoque, à une époque où cela était encore dérangeant, la déportation par les nazis. Le directeur de l'ORTF a d'ailleurs déconseillé le passage de sa chanson (c'est pour rappeler le contexte).
Son compagnonnage avec le PC ? L'attachement de JF aux idéaux marxistes et le fait également que