ccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccCITATION :« La plupart des infirmières entretiennent un rapport difficile, quasi initiatique, avec la souffrance de leurs patients. » (p.20)« Le monde impitoyable des hôpitaux semble induire universellement chez la plupart dessoignants des processus de défenses inconscients, cette capacité à l’aveuglement et à l’oubliponctuel qui font parfois voler en éclats les règles d’assistance à personne en danger. Partout,la plupart des soignants semblent encore se construire en évacuant de leur perceptionce qu’ils ne peuvent pas voir en eux-mêmes ou chez leurs voisins, leurs frères de sang lesplus immédiats, les malades. » (p. 199)RESUME : Apres quelques séjours en tant qu’agent hospitalier, Anne Vega retourne à l’hôpital en qualité d’ethnologue. Elle nous propulse au cœur d’un service de neurologie d’un grand hôpital parisien. Son but : réaliser une enquête anthropologique sur le milieu hospitalier et sur l’ambigüité du quotidien infirmier. A travers ce récit ethnographique, révélant une grande partie de ses notes de terrain, l’auteur nous permet de nous immerger, le temps d’une semaine au cœur du service, théâtre de ses observations. Problèmes d’organisation dans le travail, manque de matériel, conflit interprofessionel et avec les patients, manque de temps, lassitude, dureté du métier et manque de reconnaissance, l’ethnologue dresse la liste des problèmes rencontrés par les soignant et plus particulièrement les infirmières, grâce à la retranscription de... CITATION :« La plupart des infirmières entretiennent un rapport difficile, quasi initiatique, avec la souffrance de leurs patients. » (p.20)« Le monde impitoyable des hôpitaux semble induire universellement chez la plupart dessoignants des processus de défenses inconscients, cette capacité à l’aveuglement et à l’oubliponctuel qui font parfois voler en éclats