Négociation commerciale
(Texte inspiré du magazine Action Commerciale N°286 - 01/06/2008)
A l'issue d'une bonne négociation, vendeur et acheteur doivent tous deux être satisfaits. Pour atteindre cet objectif, la préparation, le sens de l'écoute et l'ouverture d'esprit sont des éléments déterminants. Mais il faut aussi savoir profiter des cycles de vente, de plus en plus longs, et parfois oser aller à rencontre du cahier des charges des prospects.
Les entreprises prospères en affaires sont souvent celles qui disposent d'une force commerciale maîtrisant l'art de négocier. Car s'il est facile de vendre sur un coup d'éclat, pour réussir sur le long terme, seule la force de conviction de vendeurs maîtrisant les techniques de négociation des acheteurs est gage de succès. Et si les commerciaux maîtrisent les techniques de vente, c'est souvent moins vrai des méthodes de négociation. Pourquoi un commercial n'est-il pas forcément toujours en mesure de négocier? Parce que, trop souvent, il est pris dans une course contre la montre pour réaliser son chiffre et qu'il ne prend pas le temps de mener une négociation dans les règles. Equipes sous pression, mental grignoté par le stress, accumulation de rendez-vous clients insuffisamment préparés... Et voilà comment certains commerciaux se retrouvent plus préoccupés par la remise qu'ils vont devoir concéder à leurs clients que par l'évaluation réelle de leurs besoins. Résultat: le rabais sur l'offre commerciale est appliqué sans contrepartie et donc au détriment d'une bonne négociation. Pour éviter ce genre d'écueil, le commercial ne doit pas se contenter de vendre en espérant limiter les dégâts. Il doit s'adapter à l'évolution des acheteurs qu'il a en face de lui. Il y a encore 20 ans, les acheteurs se tenaient informés de l'activité économique de leur secteur grâce à des journaux spécialisés et aux échanges verbaux avec leurs fournisseurs. Mais les choses ont changé et ils ont gagné en