Objet d'étude de bac pro
L’organisation de la production et du travail dans une entreprise industrielle ou de services
Les entreprises cherchent constamment à parfaire leur organisation du travail pour augmenter leurs rentabilités. Depuis les années 90, on observe une adoption massive de nouveaux dispositifs d’organisations, en majorité inventés au Japon ou inspirés de pratiques japonaises. Or, ces changements d’organisations modifient le travail des salariés et peuvent avoir des répercussions sur leur santé, notamment en augmentant ou diminuant les accidents du travail et les troubles musculaires/squelettiques. Les nouvelles formes d’organisation du travail appelées toyotisme par les économistes s’inspirent de celles mises en place dans les années 70 dans le cadre du système de production de Toyota (TPS, « Toyota Production System ») par l’ingénieur Taiichi Ohno. Ce système est structuré autour de quatre méthodes principales :
- La production en juste-à-temps : elle vise à ajuster exactement le flux des pièces avec le rythme du montage de sorte à éliminer les stocks (coûteux en stockage et risquant d’être Invendu) et le gaspillage.
-Les équipes autonomes de travail : les salariés sont répartis en équipes de travail d’une dizaine de personnes, collectivement responsables de la production. Ils bénéficient d’une autonomie dans la répartition des tâches au sein de l’équipe.
- Le principe de qualité du processus de production : il vise à minimiser les erreurs de fabrication, notamment en accordant plus d’autonomie aux opérateurs eux-mêmes, qui participent au diagnostic des problèmes et à leur résolution (ils disposent par exemple de la faculté de stopper les machines s’ils constatent une erreur qu’ils peuvent réparer). L’objectif est de maintenir une qualité optimale des produits tout au long du cycle de production.
- Le principe d’amélioration continue : il s’appuie en amont sur le découpage du travail en chacune des tâches élémentaires qui le composent,