Objet d'étude: Délocaliser sa production à l'étranger
Le sujet de mon étude est la délocalisation de sa production à l'étranger.
La délocalisation peut se définir de trois façons:
Au sens le plus strict, c'est changer de lieu une unité de production. Cela se traduit par la fermeture d'un site dans le pays d'origine et par l'ouverture d'une autre unité productive à l'étranger. Ceci sans que soit affectée la destination des biens ou des services produits, c'est-à-dire le marché domestique.
La création d'une nouvelle unité de production à l'étranger plutôt que sur le territoire nationale. Il s'agit d'un investissement direct de création à l'étranger, généralement considéré comme une délocalisation.
La délocalisation peut également désigner le recours à la sous-traitance proposée par une société étrangère afin de fournir des biens produits auparavant, localement, par l'entreprise. Une telle situation mêle les deux phénomènes décrits précédemment (d'abord l'externalisation, puis la délocalisation). On parlera donc d'offshore outsourcing.
Exemple : Nike représente ce phénomène en délocalisant sa production en Chine.
Problématique
Faut-il limiter les délocalisations pour obtenir une meilleur stabilité économique et sociale ?
I. Les délocalisation semblent nécessaires
Au niveau économique :
Le coût de travail constitue le facteur le plus déterminant au développement de délocalisations.
Au niveau socio-culturel :
Les pays de l ’Est sont appréciés des multinationales notamment parce que les cotisations sociales y sont moins développées qu’à l ’Ouest et les horaires de travail plus étendus.
Au niveau politique :
Les pays en développement pratiquent des politiques incitatives pour attirer les productions étrangères.
Au niveau fiscal :
Les entreprises préfèrent se baser dans un pays où il y a une faible pression fiscale.
Au niveau juridique :
Les entreprises s ’installent dans des pays où la réglementation est moins contraignante.
II. Mais elles présentent des dangers