Obsolescence programmée
Voici des questions auxquelles nous devons répondre sans tarder. Nous devons trouver des solutions adéquates, valables, et vivables sur le long terme. En voici un échantillon qui donnerait quelques résultats positifs.
• Réduire volontairement l'économie
Certains proposent une décroissance de l'économie : les citoyens pourraient faire le choix délibéré de limiter leur appétit vorace de consommation pour y substituer des gratifications moins néfastes pour l'environnement. En clair, passer ses week-ends en famille ou entre amis, à faire du vélo ou encore à jardiner plutôt qu'à faire les magasins pour acheter des bricoles inutiles. Ce changement de mode de vie est jugé rétrograde et rencontre des résistances très fortes à ce jour. Pourtant, des études psycho-sociales tendent à prouver que ces activités apportent un réel bien-être à ceux qui les pratiquent, à l'opposé de l'angoisse et de la dépression de nos sociétés.
• Promouvoir une économie de fonctionnalité
D'autres proposent de changer la manière dont nous consommons les biens : au lieu d'acheter des objets que nous jetons au bout de quelques années, nous pourrions louer aux entreprises un service équivalent, peu importe les biens matériels. Au lieu d'acheter du fioul, un climatiseur ou des matériaux d'isolation, on paierait une entreprise pour nous assurer une température confortable quelle que soit la saison. L'avantage, c'est que l'industriel chargé de ce service aura tout intérêt à proposer des matériels durables et économes, pour ne pas avoir à les dépanner ou les remplacer.
Cette "économie de fonctionnalité" est encore théorique et peu d'opérateurs sont lancés dans cette démarche. On peut imaginer que les résistances les plus vives se trouveront du côté des consommateurs eux-mêmes, qui seront tenus de payer des