Obstacle au financement bancaire au niger
Petites et Moyennes Entreprises
Cherchent financement …
Désespérément …
1. INTRODUCTION
La mobilisation de l’épargne à des fins productives au Niger, pays en voie de développement est un domaine vaste et diversifié qu’il serait illusoire de tenter de traiter de manière exhaustive dans une note de portée limitée comme celle-ci.
L’ambition de la présente note est de faire un survol rapide mais critique de la situation existante et de certains type d'initiatives prives en vue de mobiliser l'épargne en faveur des PME/PMI et de formuler quelques prospections en vue d’améliorer l’accès au financement à ces entreprises dont tout le monde s’accorde à reconnaître le rôle déterminant dans le développement économique et social du pays.
Pour les PME/PMI, obtenir un financement au Niger tient du parcours du combattant. « Les banques sont frileuses ! », « Leurs politiques de crédit, très restrictives nous empêchent de nos développer !».
Qui n’a pas entendu ces reproches à l’occasion d’une discussion avec un promoteur industriel ou un commerçant.
A la recherche désespérée d’argent frais, les chefs d’entreprises avec une belle constance, accusent constamment les établissements financiers d’entraver l’essor de leurs sociétés et de freiner in fine la relance de l’ensemble de l’économie.
Trop prudent et timoré, le secteur bancaire pêcherait à leurs yeux par manque de dynamisme et d’audace. Ces accusations sont d’autant plus graves qu’elles s’appuient sur des expériences vécues et le nombre important de demandes de financement insatisfaisantes qui contraste avec la surliquidité de la plupart des établissements des pays de l’UEMOA.
Alors que les PME représentent la majorité des entreprises en Afrique subsaharienne y compris au Niger, elles ne contribuent que très peu au PIB. Les contraintes de financement auxquelles elles sont confrontées sont en partie responsables de cette situation.