Obéir est-ce renoncer à la liberté ?
Obéir c’est accepter la contrainte, il y a de la volonté dans l’obéissance A contrario il s’agit de soumission. Mais la contrainte est un problème qui empêche la liberté, donc l’obéissance et la liberté s'oppose. Notre existence est conditionnée à des rapports externes comme les lois, qu’ils s’agissent de subvenir à ses besoins primaires, comme de se réaliser soi-même c'est-à-dire de se trouver un avenir. Obéir est-ce renoncer à la liberté ? Dans un premier temps nous évoquerons l'obéissance dans l'enfance de l'être hunmain, dans un second temps la correspondance entre la liberté et la volonté, et pour terminer la liberté dans la vie de tous les jours: les lois.
Les premières manifestations d’obéissance apparaissent lorsque le nourrisson accomplit ses premiers pas. Progressivement, il fait l’apprentissage d’une première source de liberté, celle de se déplacer. Quelqu'un est libre lorsqu'il peut aller là où il veut mais celui qui se fait emprisonner n'est plus libre car ses déplacements sont très réduit. L'enfant, quant à lui, découvre très vite les joies d’aller et venir, le monde en s’ouvrant sous ses pieds devenant un terrain de jeu excitant. Mais bien vite il ressent, sans s’apercevoir, que les distances sont réductibles par des parents bienveillants. L’autorité parentale est le premier acte culturel qui touche le tout jeune enfant, contraignant une faculté naturelle dont il fait depuis peu l’usage. Mais cette contrainte lui est salutaire car il ne sait pas les dangers auxquels il s’expose. Il lui faut obéir pour son bien. Pour l’enfant, obéir est un renoncement positif. En renonçant, l’enfant remet son sort entre les mains de ses parents. Puis vient le temps où cet abandon devient conflictuel:l'adolescence. L’adolescent admet de moins en moins une tension censée guider son comportement, au fur et à mesure qu’il devient autonome intellectuellement. La liberté s’inscrit en effet un peu plus dans son esprit