Obéir est-ce n'être plus libre?
* Se soumettre à la volonté de quelqu'un, à un règlement, exécuter un ordre : Obéir à ses parents, à la loi.
* Céder à une incitation, un sentiment, etc. : Obéir à ses instincts
* Répondre au mouvement commandé, fonctionner correctement : Les freins n'obéissent plus. Mes jambes refusent d'obéir.
* Être soumis à une force, une action, une règle par une nécessité naturelle : Les corps obéissent à la pesanteur.
être : Du latin esse, « être ».
1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel).
2) Nom : ce qui est, l'étant.
3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant)
4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme).
5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu.
plus : d'avantage, un surcroît, un supplément
libre : sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux.
La notion de loi peut renvoyer à des sens qu’il convient de distinguer. Dans le domaine des sciences de la nature elle désigne un rapport universel et invariable entre des phénomènes. En ce sens la loi ne peut subir aucune exception (un homme qui saute en l’air retombera en vertu de l’attraction terrestre qu’il le veuille ou non). Dans le sens juridique, ou moral, la loi désigne une obligation à laquelle l’homme a le pouvoir de se soustraire (je peux choisir de voler alors que la loi morale ou celle d’un pays donné l’interdisent). C’est donc dans ce deuxième sens de la loi que se pose la question du rapport de la loi et de la liberté. Dans cette perspective, la liberté s’entend d’abord négativement comme pouvoir de ne pas obéir à la loi (je suis libre de ne pas respecter la loi). Mais la liberté peut aussi s’entendre en un sens positif comme décision de respecter la loi. Dans ce deuxième sens l’obéissance à la loi ne brime pas ma liberté,