Ocean arctique
D’une part, en dépit de tous les obstacles techniques et financiers, il est possible aujourd’hui de se faire une idée du potentiel de la zone Arctique en hydrocarbures. Il parait cependant très difficile de chiffrer celui-ci car les évaluations des spécialistes ne s’appliquent pas à la zone Arctique isolément : les chiffres du 13ème congrès de la conférence mondiale de l’énergie(1986) sont donnés pour 10 régions dont trois intéressent la zone Arctique. Il existe : * des gisements « supergéants » c’est-à-dire supérieur à 700 millions de tonnes équivalent pétrole(TEP) * des gisements « géants » c’est-à-dire supérieur à 70 millions de tonnes équivalent.
Le nombre des « supergéants » pour le monde entier s’exprime en dizaine avec 33 pour le pétrole, celui des « géants » s’exprime en centaine avec 240 pour le pétrole et celui des autres gisements en dizaine de milliers. De plus si l’on sait que les « supergéants » représentent à eux seuls 50% des réserves de pétrole prouvées et les « géants » 25%, on peut admettre que cela donne une idée du potentiel de la zone Arctique. En effet les réserves prouvées de l’Arctique en hydrocarbures ne sont pas négligeables dans la mesure ou en y ajoutant les réserves additionnelles, l’Arctique représente 10% des réserves mondiales en hydrocarbures. De plus les réserves de cette zone situées en mer représentent 80% à comparer à 40% pour l’ensemble du globe.
D’autre part, les difficultés principales rencontrées lors de la mise en valeur