Le plaisir est le principe de fin

De nature marmoréen, il est aisé de penser que lorsque ma belle-mère décida de m'interdire l'accès à l'ordinateur familial précieusement exposé dans le bureau de mon aliéné de père tel une relique car, d'après elle, j'étais inapte à réussir la contrariante vie qui m'était déstinée ne devait pas me gêner.Pourtant un sentiment d'animosité s'empara de mon corps; j'étais prêts à me jeter sur elle et à l'éventrer avec le couteau que je tenais fermement dans ma main comme pour contenir ma haine. Seulement mon arme blanche n'arrivait même pas à découper le boeuf cartonné présent dans mon assiette alors même avec toute ma rage je n'aurais jamais réussi à empaler le corps empâté de ma tyrannique marâtre. C'est donc dépité que je quitta la table à dîner en prenant soin de renverser mon verre d'eau sur le sol pour la provoquer. Le verre ne se brisa pas. Debout, je la fusillais du regard et rejoignis ma chambre. Prêts à ouvrir la porte je me retournais une dernière fois pour contempler l'erreur de la nature qui me servait de tutrice. Son arrière train débordait de la chaise. Son t-shirt bien trop grand pour toute personne normalement constituée laissait apparaître sa raie qui semblait lui arriver jusqu'au milieu de son dos. Si son pose-fesses avait une âme il aurait certainement crié de douleur tant ses pattes se tordaient à en devenir des demi cercles.
A peine entré dans mon foutoir je l'entendais me rabaisser: ; et encore la réflexion la plus enrageante: . Ma vraie mère, mamelue! Elle qui n'est plus là pour voir le désarroi de son exploité de fils. Et mon paternel qui rétorquait toujours . Elle portait le même prénom qu'une des belles soeurs de la pauvre Cendrillon. Cela lui allait à merveille. A l'annonce d'un tel nom de baptême on imagine facilement un corps calorifique et un esprit acariâtre. Ce qui n'empêcha pas le parasite de répondre sêchement: . Réflexion qui suscitait une profonde interrogation: comment peut-elle penser avoir