Odyssée d'homère
La vanité, c'est d'abord le besoin d'être reconnu par autrui, aussi le choix d'un métier ne repose-t-il pas sur des aptitudes ou sur des passions, mais sur le besoin d'être admiré par autrui : Fg 32 : "talon de soulier. / Ö que cela est bien tourné ! que voilà un habile ouvrier ! [...] Voilà la source de nos inclinations du choix des conditions.". Dés lors, l'homme s'intéresse, non pas à ce qu'il est vraiment, mais à l'image qu'il donne de lui-même et préfère donc les biens imaginaires et vides aux biens véritables : Fg 34 : " Métiers. / La douceur de la gloire est si grande qu'à quelque objet qu'on l'attache, même à la mort, on l'aime.", d'où l' importance de la réputation : " Fg 56 : " Les villes où on passe , on ne se soucie pas d'y être estimé. Mais quand on y doit demeurer un peu de temps, on s'en soucie." Ainsi, l'homme s'intéresse à ce qui n'existe pas or la seule chose qu'il possède sûrement, c'est le présent, mais il le fuit : Fg 43 : " Nous ne tenons jamais au présent.[...] Ainsi nous ne vivons jamais, nous espérons de vivre." L'homme se concentre sur ce qu'il a été et sur ce qu'il sera. De plus, l'homme attache de l'importance à des futilités : Fg 36 : " Les hommes s'occupent à suivre une balle et un lièvre". L'apparence est tellement importante qu'elle régit la hiérarchie sociale et les rapports entre les gens : Fg 17 : " Il a quatre laquais" donc il est riche, donc je lui doit le respect. La vanité consiste donc à une absence de cause, il s'agit d'un dysfonctionnement logique qui repose sur des fausses causes : On parvient ainsi au deuxième sens de Vanité : ce qui est vain, ce qui est vide, sens que l'on trouve dans l'Ecclésiaste, " Vanité des vanités, tout est vanité". L'apparence