Oeuvre de rousseau
La rédaction des Confessions de Jean-Jacques Rousseau, plusieurs fois interrompue, occupe leur auteur de 1764-1765 à 1770. Elles sont publiées à Genève en deux parties, en 1782 et en 1789, après la mort de Rousseau : "Si j'étais le maître de ma destinée et de celle de cet écrit il ne verrait le jour que longtemps après ma mort" . Cette citation a le mérite de souligner qu'il est impossible de résumer l'ouvrage sans rappeler tous les épisodes de la vie du citoyen de Genève.
De fait, les Confessions fondent la littérature autobiographique, en renouvelant profondément le genre des récits spirituels si fréquents dans la tradition protestante. Rousseau suggère en outre que son récit relate les étapes d'une vie qu'il ne parvint pas à maîtriser - c'est pourquoi, précise-t-il dans le même passage ses Confessions "sont nécessairement liées avec celles de beaucoup de gens". Comment faut-il comprendre cette relation ?
D'une part, il n'est possible de connaître un homme que lorsqu'on le considère dans tous ses rapports : "Dans les recherches morales (...), je me hâterai d'examiner l'homme par ses relations, et c'est de là que je tirerai une foule de vérités lumineuses (...) qui recevraient encore du jour par comparaison".
D'autre part, Rousseau oppose à cette dispersion de l'individu en de multiples relations la permanence exceptionnelle d'une humanité authentique, dont les Confessions nous retracent la lente reconquête à partir de la conversion initiée sur la route de Vincennes. La fonction des confessions que propose Rousseau est alors d'offrir un nouveau point de comparaison aux autres hommes.
Le comte Wielhorski vient en France en 1770 demander leur aide aux hommes politiques et aux philosophes pour tirer la Pologne de la situation de désordre intérieur et de faiblesse géopolitique qui la mine.
En effet le morcellement du pays et la division rigide de la population en trois états, l'ingérence constante de la Russie qui place ses candidats sur