Offshore résumé
Chapitre 1 : Mort d’un principe fiscal : l’enrichissement privé dépend de l’organisation publique
Page 10 : -appauvrir toute institution autre que celles répondant de la haute finance et de la grande industrie.
Page 11 :- Régner, pour cette élite commerciale et financière, c’est d’abord disposer d’informations en propre, c’est-à-dire entretenir le secret su l’information financière et légitimer moralement cette culture du secret.
-D’autant plus qu’au XIXe siècle la tendance est de plus en plus à la publicité.
«Le public devient de plus en plus public, le privé de plus en plus privé.»
Page 12 : -Il s’agit d’inscrire les enjeux financiers dans le domaine privé et d’enjoindre l’État à se faire gardien du secret,
Page 13 : -Abaissez l’impôt sur les bénéfices à 30% et vous verrez que la fraude disparaîtra.
Si le Canada devenait lui-même un paradis fiscal, on n’aurait pas à fuir sa tyrannie d’État.
Page 14 : -D’où la pérennité des «mesures volontaires» et du principe d’«autodiscipline» que sont encouragés à s’imposer à eux-mêmes les grand décideurs industriels, les États de droit suggérant ensuite aux acteurs financiers les «mesure incitatives» correspondant, comme supplément d’un réel contrôle public des activités financières mondiales.
-L’argent agit plutôt comme l’élément même de la dépersonnalisation des rapports.
Page 15 : -,sans un contexte social structuré, il n’y aurait nul lieu d’engranger des profits à soi seul.
-Le «droit de l’ensemble» se traduit dès lors par une restriction du droit à la propriété ou «par l’impôt».
-Bref, si l’activité privé dépend d’une organisation publique, le financement du bien public dépend à son tour, structurellement, des rendements de l’activité privée. L’état doit donc directement ou indirectement à la classe d’affaires le trésor qui lui permet d’exister.
Chapitre 2 : Souvenance d’un règne sans partage
Page 16 : -L’écriture c’est la