Offshoring
Le sens du mot a encore évolué et désigne aujourd’hui spécifiquement une prestation de service, réalisée pour tout ou partie dans un pays autre que celui dans lequel se situe le bénéficiaire.
Ce phénomène inclut : La délocalisation d’activités, c’est-à-dire le fait de fermer une activité dans un endroit pour la transférer dans un pays tiers, les clients de cette activité restant dans le pays d’origine ; La non localisation d’activités, c’est-à-dire le fait d’installer dans un pays une activité dont le client se situe dans un autre pays.
Pendant plusieurs années, dans les articles traitant d’offshore, les définitions ont varié, excluant ou non les non localisations. Le rapport d’information de la commission des finances du Sénat en France (le sénat français, l’équivalent de notre chambre de conseillers) du 22 juin 2005 sur « La globalisation de l’économie et les délocalisations d’activités et d’emplois » donne la définition suivante : « Fondamentalement, sur un plan micro-économique, la délocalisation regroupe tous les arbitrages réalisés par les entreprises dans un sens défavorable à la localisation des activités et des emplois sur le territoire français. Le phénomène prend trois formes : transfert d’un site vers un pays étranger (délocalisation pure), regroupement à l’étranger d’activités de services disséminées sur plusieurs sites dans le pays d’origine (délocalisation diffuse) et localisation d’activités à l’étranger, alors qu’elles auraient pu l’être dans le pays d’origine (non localisation, qui ne prend évidemment pas en compte l’implantation dans un pays afin d’y conquérir des parts de marché). »
Le mot offshore suivra cette définition, sans faire la