Introduction : Théophile Gautier n'a que dix-neuf as lorsqu'il écrit ce poème. Il fréquente déjà les cercles romantiques et cherche à s'y faire connaître. Dans « Méditation », il s'approprie un thème souvent abordé par les poètes. Nous verrons dans ce poème comment le poète nous amène par opposition du temps et par une description de la nature éphémère des objets, de la plainte romantique à la méditation.

Problématique : En quoi ce texte propose-t-il une réflexion sur la brièveté du bonheur ?

I. Le thème du passage du temps : la portée métaphorique du poème (4)

Tout d'abord, le poète Théophile Gautier montre le thème du passage du temps avec plusieurs oppositions entre début et fin avec des antithèses : « matin/fin du jour » et « une heure/cent ans ». Il continu en décrivant la nature éphémère des objets en utilisant des imitations sonore de la fragilité par des allitération en [fl/fr] comme par exemple : « fleurs, frêle, froid » ou encore avec un présent de vérité général : « Le monde est ainsi fait ».. Ce poème à une portée métaphorique avec des interrogatifs comme

II. De la plainte romantique à la méditation : une nature sensible et personnifié et image du destin des hommes (9)

L'auteur parle d'une plainte romantique puis va jusqu'à parler de méditation . Les nombreuses négations associées aux verbes, comme par exemple « ne pas durer », « n'enrichit plus » ou « n'a plus » soulignent la disparition inévitable des choses.
Suite à ça il se sert d'exclamation, d'assertion en passant par la question tout comme : « hélas ! Si tôt ravie ! /loi suprême et funeste ! » ; « hélas ! Si tôt ravie ! » ; « Pourquoi ne pas durer jusqu'à la fin du jour / Pourquoi ? » et « Pourquoi (…) ? /Pourquoi ?» ou encore de l'expression de la plainte à celle de la perplexité pour aboutir à une vérité en utilisant des assertions :« le monde est ainsi fait : loi suprême », « ce qui charme s'en va, ce qui fait peine reste », pour montrer son incompréhension... [à