Oiseaux morts
Un atterrissage d'urgence mortel
Pour Philippe Dubois, ornithologue membre de la LPO (Ligue de protection des oiseaux), les deux phénomènes ne sont pas nécessairement liés et ne peuvent, pour l'instant, indiquer une autre piste d'explication que celle avancée par les services vétérinaires de l'Arkansas: «La seule explication scientifique raisonnable reste celle d'un mouvement de panique en pleine nuit, explique-t-il à 20minutes.fr. Pour les oiseaux retrouvés dans l'Arkansas, on n'a identifié aucun poison ou lésion neurologique».
Dérangés en pleine nuit par des bruits violents, les oiseaux, qui passent la nuit en bande dans des dortoirs abrités du froid et des prédateurs, auraient alors adopté une stratégie de fuite consistant à s'abattre au sol. Mais en ville et sous l'effet de la panique, l'atterrissage est plus compliqué: «Ils se sont posés en urgence et se sont écrasés sur le bitume», constate Philippe Dubois.
Pas de «début de fin du monde»
Selon l'ornithologue, la même chose a pu se passer en Louisiane: «Il y a peut-être eu bruit ou des gens se sont amusés à faire exploser des pétards pour voir ce qui se passait...». Mais pas de «début de fin du monde» en vue pour Philippe Dubois: «C'est un phénomène exceptionnel à cause du grand nombre d'oiseaux morts et parce que ce comportement est très rare. Mais cela existe aussi chez les