Oliver twist 4
Tout le début d'Oliver Twist baigne dans la noirceur et ne laisse voir aucune lueur d'espoir. Le début est désespoir ainsi que l'atmosphère lourde, étouffante, il n'y a aucune issue. C'est ainsi que commence la vie de notre orphelin, dans la misère même si celui-ci ne s'en rend pas compte. ( citation du texte ! )
C'est aussi à ce moment que l'ironie de Charles Dickens atteint son paroxysme lorsqu'il explique les mesures prises par le gouvernement contre la pauvreté: la population peut recevoir l'aide de l'Etat en travaillant dans les dépôts de mendicité en échange d'une très maigre pitance, et les familles sont séparées. L'autre solution est bien sûr le crime. Le taux de criminalité est donc en partie créé par l'Etat, les pauvres ne sont pas nés avec le vice en eux. Dickens nous dépeint également les responsables du dépôt de mendicité tels Monsieur Bumble ou Madame Corney comme vicieux et avides, tout le contraire de ce qu'on attend des personnages d'Eglise. Dickens dénonce et montre du doigt toute cette représentation manichéenne que l'on retrouve dans les mentalités de l'époque où le pauvre était né avec tous les vices possibles.
Oliver Twist devient un peu moins glauque lorsque notre héros arrive enfin à Londres où il rencontre le personnage fascinant de Fagin, laid, méchant, cupide, vicieux, voleur. D'ailleurs, Fagin est appelé "the Jew"(le juif) tout au long du roman et est décrit comme ayant un nez crochu, ce qui véhicule en partie le stéréotype du Juif vu par les antisémites. Dickens décrit très bien cet univers criminel avec des personnages tous aussi méchants les uns que les autres.
Dans cette partie, on a droit à une vision assez simplistes en effet les personnages pauvres sont décrits comme étant hideux , méchants et vivant du banditisme et des riches considérés comme étant d une beauté supérieure, gentils et faisant tout pour aider Oliver. Celui-ci est un héros parfait, il est toujours gentil, adorable et ne