Olivier schwartz, « une méthode ethnographique », in le monde privé des ouvriers
Une ethnographie de la vie privée.
Conditions d'obtention d'un matériau de connaissance ?
Voies empruntées pour accéder aux familles, individus et établir la communication ?
Que faire du matériau obtenu ? Qu'est on autorisé de conclure ? Comment les analyser ?
A/ La construction d'une communication
Enquête sur la vie familiale, on le droit de se protéger contre les regards extérieurs donc de se soustraire
1er objectif : établir une communication régulière et approfondie avec les interlocuteurs
Construction d'une proximité avec les sujets
Trouver un nombre de partenaires suffisants : crédibilité
1ère rencontre : ouvriers du parti communiste grâce à une connaissance (enseignante) participation à l'association des locataires des Ilots voisinage, espace résidentiel du Rondeau porte à porte réalisation d'un film sur les Ilots : rencontre d'autres habitants
Lacan : « le mur du langage » : difficulté surmontée, expliquer pk ?
Besoin d'une reconnaissance de la part des enquêtés et de légitimation
Objectif de diversification, afin de ne pas céder à la tentation de reconstruire (de fantasmer) l'existence ouvrière à travers seulement quelque cas
B/ Communication et connaissance
Quelle valeur accorder aux matériaux obtenus ? Comportements induits par sa propre présence, personnages modifiés par son observation → parade, manipulation
Conséquences :
a) La perturbation utilisée
Traiter la chose comme une source de connaissance spécifique qui ne saurait être obtenu par d'autres moyens
Relation : rôle que l'enquêté fait jouer à l'enquêteur, rôle à maximiser
Ce qu'ils cherchent à être et ne pas être
→ Désir de reconnaissance qui est le moteur de la relation
Leur soustraction au regard exprime le fait qu'aucun regard ne s'était présenté jusqu'ici qui puisse valoir comme instance de légitimation personne publique douée d'un pouvoir de sanction, attire des expressions privées en quête de reconnaissance → frontière