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La définition proposée par Freud dans son ouvrage Métapsychologie s’appuie bien sur cette première acception, mais en renouvelant profondément le cadre conceptuel utilisé jusqu’à présent pour appréhender la notion de conscience. Précisément, s’il définit bien l’inconscient comme ce qui échapperait au moi conscient, il présente celui-ci comme un mode de fonctionnement à part entière du sujet, qui aurait sa propre logique et ses propres manifestations, et justifierait en conséquence un effort de théorisation spécifique.
L’intérêt de ce texte est donc double, en ce qu’il introduit une véritable rupture épistémologique s’agissant de la définition traditionnelle de la conscience, reconnue comme autonome et transparente, tout en fondant une théorie de l’inconscient qui donnera naissance à une véritable méthode thérapeutique, à travers le développement de la psychanalyse.
Afin de mettre en lumière ce double enjeu, nous étudierons d’abord...
Bien avant le XIXe siècle et l’apparition des premières théories psychanalytiques, la notion d’inconscient avait pu être abordée par la philosophie. Mais ces premières approches, largement tributaires de la conception « idéaliste » de la conscience qui fut notamment celle de Descartes ont généralement privilégié une acception restreinte du concept.