Olympe de Gouges pour l'égalité
RESSOURCES
La littérature d’idées du XVIème siècle au XVIIIème siècle
Ecrire et combattre pour l’égalité
Œuvre intégrale choisie : Olympe de Gouges, Déclaration de la femme et de la citoyenne, 1791 explication n° 1 Préambule (page 2) : explication n° 2 Postambule – extrait 1 (page 9) explication n° 3 Postambule – extrait 2 (page 16)
Parcours associé : Ecrire et combattre pour l’égalité explication n° 4 Le mariage de Figaro (page 21) 2 I. Préambule Introduction : [AMORCE ET PRÉSENTATION] …afficher plus de contenu…
Postambule Introduction : Femme de lettres fortement engagée pendant la Révolution française, Olympe de Gouges publie en 1791 une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Calquée point par point sur celle des Droits de l'homme (1789), cette déclaration est un texte inclassable qui mêle style juridique, écriture pamphlétaire et énergie du plaidoyer dans le but de lutter pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Elle contient un postambule, placé à la suite des 17 articles de la Déclaration. Notre passage est le début de ce postambule. Nous nous demanderons alors quelle stratégie Olympe de Gouges adopte pour convaincre les femmes de se battre pour obtenir l’égalité.
Comment procède-t-elle pour appeler les femmes à prendre conscience de revendiquer une liberté de penser et d’agir ? Une égalité …afficher plus de contenu…
Puis nous analyserons comment elle attaque directement leur traitement inhumain qu’ils infligent aux esclaves pour enfin affirmer la justesse du pouvoir de la loi dans l’exercice de la liberté.
Premier mouvement : dénonciation sans les nommer des responsables des troubles qui agitent les îles d’Amérique.
Citations/ références Procédés littéraires Interprétation/ effets produits
Il était bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret en faveur des hommes de couleur, dans nos îles.
« il était bien nécessaire » → tournure impersonnelle / modalité de nécessité
« je dise » SUBJONCTIF → conjugaison obligatoire après « il est nécessaire que » présent d’énonciation
« dit-on » →