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NE TIREZ PAS SUR L’OISEAU MOQUEUR d’Harper Lee
Publié le 04/04/2012 par Asphodèle 2 Votes
Prix Pulitzer 1961, ce livre est devenu un classique étudié dans le monde entier et écoulé à ce jour à plus de 30 millions d’exemplaires. Unique roman de l’auteure dont il est fait état dans le prologue d’Isabelle Hausser, la dernière traductrice, cette histoire plus vraie que nature fut un coup de coeur et rend hommage à l’innocence de l’enfance en soulevant les problèmes engendrés pat la ségrégation raciale dans ces années 1935 post prohibition où le racisme atavique des états du Sud américain ne se souciait guère des dégâts irrémédiables causés par des jugements de valeur qui prédominaient sur la vraie Justice…
Le livre est porté par la voix de Scout, huit ans et demi à la fin mais cinq au début, fille d’Atticus Finch, son père, et soeur de Jem son aîné de quatre ans.
Ils vivent tous les trois dans un village d’Alabama, Maycomb, pas encore tout à fait remis de la Grande Dépression, vaquant à leurs jeux d’enfants intelligents et à l’imagination débordante. Viendra se joindre à eux lors des vacances d’été un petit Dill espiègle et culotté (dans lequel on retrouve le personnage de Truman Capote avec qui Harper Lee a grandi). Ils coulent des jours heureux malgré l’absence de la mère décédée quand Scout avait deux ans. Leur père a pris à son service, Calpurnia, une gouvernante cuisinière noire qui essaie de canaliser la "sauvagerie" de Scout. Atticus est un avocat intègre, placide et même trop