On ne badine pas avec l'amour acte 3 scène 8
Dans cette scène il y a plusieurs didascalies, des didascalies qui sont significatives, par exemple les L.36 L.41 marquent le lien amoureux entre Camille et Perdican, ensuite la didascalie L.41 provoque le basculement de la scène : de l’amour vers le drame. Le cri révèle immédiatement la personne de Rosette mais aussi son ampleur avec l’adjectif « grand » et les indéfinis « un / on » renvoient à une dimension d’inquiétude.
La présence de Rosette détruit donc le lien amoureux. Cette union est marquée par l’emploi du pronom personnel « nous » par exemple (L.18)(L.33)(L.37) et l’emploi du tutoiement (L.10)(L.38) qui souligne une certaine intimité ainsi que l’apostrophe L.41 traduisant la complicité. L’amour est montré ici de manière méliorative par des métaphores comme « perle si rare »(L.24) « inestimable joyaux »(L.26) avec le caractère précieux des bijoux. Mais aussi l’adverbe d’intensité « si », qui est présent aux lignes (L.22)(L.24)(L.30). On retrouve leur union avec une nature fertile (L.28)(L.29)(L.30) où dominent les couleurs froides.. Mais, après la didascalie annonçant le cri de Rosette, il y a une rupture au niveau des couleurs puisque les couleurs de la quiétude sont remplacées par le rouge symbole de violence et de douleur. Enfin le bonheur initial s’oppose aussi dans la dernière réplique de Camille avec une double référence à la mort « elle est morte, Adieu »(L.63). Nous pouvons également remarquer trois temps importants, dans la première partie, l’emploi du passé composé (L.1) renvoie aux