On ne naît pas homme on le devient
L’université pontificale salésienne de Rome
Devoir d’anthropologie philosophique
Sujet : « on ne naît pas homme on le devient »
L’homme est un être extraordinaire, tout à fait singulier dans le monde des vivants et, en ceci qu’il s’interroge sur sa propre nature qui peut être innée ou acquise, et se met permanemment en question, et dans la mesure ou il ne réussit pas à percer le mystère de son être. Cependant, il découvre certaines réponses aux questions qu’il se pose. C’est ainsi qu’il a réussi à savoir ce qui le différencie proprement de l’animal, l’être vivant qui lui est le plus proche. C’est dans ce sens que pour certains, c’est la raison, pour d’autres, c’est le langage représentatif, pour d’autres encore ce sont les relations avec son milieu naturel, ses semblables, et surtout avec le transcendant…, qui le définissent proprement et le met à part dans le grand ensemble que constitué l’univers. Le fait que, la plus part de ces caractéristiques ne soient pas reçu à la naissance, a amené à penser que l’homme ne naît pas accompli. Raison pour laquelle Erasme a pu dire : « on ne naît pas homme le devient » pour affirmer que l’humanité se conquiert et s’acquiert car elle n’est pas reçue ou donnée au point de départ de la vie, elle n’est pas innée. Ceci nous amène à nous interroger sur ce qu’il faut penser de cette affirmation d’Erasme, autrement dit quel est son sens ? Ses fondements ? Sa valeur. Comment et par quoi l’humanité se donne-t-elle ? Un homme sans humanité, n’est-il pas un vrai homme ou est moins homme qu’un homme avec une humanité, en d’autres termes quelles sont les limites à ne dépasser dans la compréhension de cette affirmation.
L’affirmation selon laquelle l’homme ne naît pas homme, il le devient, est acceptable dans la mesure ou, une incomplétude de l’homme est observable à sa naissance sur tous les plans. C’est ainsi qu’un bébé a une immaturité biologique,