On ne badine pas avec l'amour, musset
Sommaire
L’auteur / Alfred de Musset Biographie L’oeuvre Contexte personnel au moment de l’écriture
L’oeuvre / On ne badine pas avec l’amour l’argument le drame romantique la rupture des règles du classicisme les personnages romantiques
Doubles, mise en abyme et intertextualité : Une pièce en jeu de miroir La mise en abyme (présence du choeur, jeu d’observation, mensonge L’intertextualité (titre, référence, lettre de George Sand) …afficher plus de contenu…
Enfin, il commente effectivement, que cela soit au début de la scène 3 de l'acte I ou au début de la scène 4 de l'acte III. Nous pouvons en conclure que le chœur présenté dans la pièce est bel et bien un emprunt au théâtre antique dont il reproduit les mêmes fonctions. Il y a alors mise en abyme, par l'utilisation d'un élément théâtral qui avait disparu des scènes, dans une pièce de théâtre.
Les jeux d'observation
Plutôt que de mise en abyme, il y a à travers les jeux d'observation des enchâssements, c'est-à-dire que les uns regardent les autres, qui regardent les autres. On peut pourtant aller jusqu'à parler …afficher plus de contenu…
Pour finir, nous avons de nombreuses autres références à travers tout le texte à des personnages qui en observent d'autres, dont le début de la scène 5 de l'acte II où Perdican pense avoir entendu
Camille assister à son baiser avec Rosette. Le jeu d'observation renvoie donc directement à la spécificité du théâtre qui est de voir l'action.
Le mensonge comme théâtralisation
Or, ce jeu d'observation renvoie, en particulier dans les scènes 3 des actes I et III, à une mise en scène : Camille et Perdican jouent un rôle. A l'acte I, Camille refuse tout contact, que cela soit physique ou émotionnel, et joue la distance. A l'acte III, la didascalie nous indique que