Oniria
Très souvent, les couvertures des livre de Patrick Sénécal ont un petit quelque chose de très mystérieux. Le roman Oniria en est un bon exemple. On peut y apercevoir un personnage apeuré dans un labyrinthe lugubre qui semble être poursuivi par un personnage fantastique et un ombre d’un semblant de meurtrier. Cela nous laisse une bonne idée du contenu de ce livre qui se déroule dans une cave réparti de façon que l’on pourrait croire être un labyrinthe. La couverture nous laisse aussi croire que ce livre donne froid aux yeux, qu’il est rempli d’évènements inattendus et inimaginables. Le titre peu révélateur, concorde très bien avec toute l’histoire. Oniria est la villa où les quatre évadés de prisons passeront une nuit mouvementée. De plus, cet endroit cache des personnages oniriques que l’on s’amuse à découvrir lorsqu’on lit ce livre. Le titre en dit donc peu, mais beaucoup à la fois, ce qui, selon moi, nous pousse à s’aventurer dans la lecture du roman.
Par contre, la quatrième de couverture du livre, m’a un peu déçu, car elle semblait dévoiler beaucoup de l’histoire. « Silence, à l'exception du moteur du camion qui roule depuis maintenant une quinzaine de minutes. Dave n'est vraiment pas rassuré. Une évasion tout seul, c'est déjà risqué, mais à quatre, ça confine au suicide, surtout avec un imbécile comme Jef... Heureusement, Éric écoute les consignes à la lettre. Et Loner est parfait : aucune hésitation, aucun doute, aucun faux mouvement. Normal, puisqu'il est l'architecte de cette évasion. Il n'a pas proféré trois mots depuis le début de l'opération il y a maintenant plus d'une heure... Dave tente de contrôler son angoisse. Allons, maintenant qu'ils se trouvent tous dans le conteneur, on peut dire qu'ils ont réussi, non?... » Heureusement, ce ne fut pas le cas. Cet intro sert seulement à nous mettre en contexte avec le roman, ce qui est plutôt réussi.
En fait, ce qui m’a réellement poussé à lire Oniria, ce sont les