Si le New York Times peut aujourd'hui revendiquer un demi-million d'abonnés numériques, c'est aussi parce que l'internaute a le droit de se balader sans se casser le nez sur un mur à la moindre tentative, puisque le quotidien permet la lecture gratuit et de 10 articles par mois. Il continue ainsi de profiter du formidable vecteur de la recommandation sociale et de ne pas perdre la masse de ceux qui, de toute façon, ne paieront pas.

http://www.erwanngaucher.com/article/15/10/2012/sites-dinfos--et-maintenant--qui-va-payer-/1001
L'objectif devient alors "d'enrichir constamment l'offre des abonnés sans dépouiller pour autant l'offre gratuite. Celle-ci doit continuer à être réactive, à traiter au mieux le flux d'informations quotidiennes que tous les sites proposent, qui sont indispensables mais ne font pas la différence puisqu'on les retrouve partout en quelques minutes. Mais il faut muscler la partie payante : avoir plus de contenus, plus souvent, plus poussés, plus éditorialisés, proposer de nouvelles éditions quotidiennes soignées, des services, l'accès à des privilèges. Le renouveler souvent, inventer de nouvelles choses à proposer aux abonnés. Le défi est là : enrichir constamment l'offre payante plutôt que d'appauvrir l'offre gratuite" .

Se diversifier et expérimenter

Cette nouvelle offre du Soir.be illustre aussi l'une des pistes que les médias, et notamment les pure-players, explorent dans leur quête de monétisation : l'expérimentation et la diversification. Ils sont nombreux à tester la réaction de leurs lecteurs en lançant de nouveaux produits payants. Des livres numériques pour Rue89, Owni ou Médiapart. En proposant des magazines tablettes, comme Slate ou Rue 89 qui a remplacé Le Mensuel papier par Rue89 avec les doigts sur iPad.

(Faire la promotion, la publicité du journal sur facebook)

Chapitre 1 : Connaître la valeur de son lecteur
Les données personnelles des internautes sont vitales pour mettre en place des actions marketing et