Opération walkyrie
Walkyrie est le nom de code d’un complot visant à tuer Hitler, puis à prendre le pouvoir à Berlin, afin de contrôler la Wehrmacht. Mais l’attentat échouera pour une seule raison : Hitler a survécu à l’explosion de la bombe.
Le nom « Walkyrie » vient du nom de code de l’armée de réserve, qui se déclenchait en cas de débarquement en Allemagne et les grandes villes frontalières pour repousser les envahisseurs.
Le 20 juillet 1944, le colonel Claus von Stauffenberg, commandant de l’armée de réserve, accompagné de l’officier Werner von Haeften, arrive le matin à la tanière du loup, à Rastenburg, en Prusse-Orientale. Himmler n’est pas là, ce qui pose un gros problème : si seul Hitler meurt, Himmler prendra aisément le pouvoir en cas de problème dans l’attentat, et cela ne ferait qu’empirer les choses. Von Stauffenberg passe à l’action, mais à cause de son bras en moins, perdu lors d’une patrouille, il ne parvient à déclencher qu’un détonateur. L’explosion de l’un aurait fait exploser l’autre, mais von Stauffenberg oublie cela et jette le détonateur inactif. Il entre ensuite dans la salle de conférences, et pose sa serviette le plus proche possible d’Hitler. Il ressort immédiatement, prétextant un empêchement, et rentre à Berlin. Dans la salle de réunion, gêné, le colonel Heinz Brandt déplace la serviette sous le lourd pied de la table. Quelques minutes après, l’explosion se produit mais Hitler ne meurt pas, et ça, von Stauffenberg l’ignore.
Au quartier général de l’opération Walkyrie, on mit l’armée de réserve en alerte, en prétendant une tentative de prise de pouvoir des SS. Tous les dirigeants furent placés en mandat d’arrêt, pour assassinat sur Hitler, mais lorsque l’armée de réserve entendit Hitler à la radio disant d’arrêter von Stauffenberg, ils surent qu’on leur avait joué un tour. L’armée de réserve se rendit au Quartier Général des comploteurs et les arrêta. Les principaux acteurs (General