Oraison funèbre (simone signoret)
(1921 – 1985)
Toujours pleine de franchise Simone avoue lors de son premier film, Prince Charmant, « J’étais sans aucun doute la plus grande des gourdes, ne connaissant rien au métier… ». Mais c’est sans compter sur son intelligence et sa lucidité qu’elle apprend ce qui va devenir son métier après avoir donner des leçons d’anglais. Lors de son premier vrai film elle rencontra son premier mari ; Yves Allégret qui était le réalisateur de ce film _ Démons de l’aube _ mais aussi et je suppose que c’est pour elle le plus important le père de sa fille Catherine Allégret.
Ce fut le début de sa magnifique carrière dans le cinéma. Ayant un tempérament plutôt dramatique elle obtint ses rôles progressivement. Les anglais firent un premier appel à son talent pour le film _ Le Guerrier dans l’ombre _ Son premier vrai grand rôle fut néanmoins sous les traits de Dédée d'Anvers. En 1951 vient Casque d'Or, son film symbole, son film préféré aussi avec le rôle d'Alice dans Les Chemins de Haute Ville. Ce film fut un grand succès chez les britanniques. Simone a une faiblesse avouée pour certain de ses films tel que _ La Mouette _
L’actrice choisie ses cinéastes et ses rôles de manières exigeante. Elle est de celles qui méritent des rôles spécialement écrits pour elle, dont les répliques épousent le style de son franc-parler, partie intégrante de sa forte personnalité.
Elle hait les artifices et accepte de vieillir, d’ailleurs elle s’y sent très bien. Elle subit beaucoup de reproches à cause de son changement physique mais elle assume totalement son âge, ses rides et son poids.
La bagarre? Elle aime ça! Ayant eu des rêves de star quand elle était jeune, par la suite, cela la faisait rire. Comme elle pouffa en apprenant que la critique lui avait décerné un Prix Citron. Elle n'alla pas en prendre possession, mettant tous les rieurs de son côté à cette occasion. Elle en décrocha, aux membres du jury, une de ces flèches acérées dont son carquois était bien