Organisation du territoire japonais
Il s’agit alors de voir comment la puissance japonaise s’explique par une occupation particulière du territoire. On peut donc se demander si l’organisation spatiale du Japon se calque uniquement sur des facteurs naturels.
Pour étudier cet aspect, nous verrons que même si les contraintes naturelles ont un poids considérable dans l’organisation spatiale du Japon, les japonais dépassent ces limites pour créer un contre modèle à ce supposé « déterminisme naturel ». Il s’agira alors de voir que l’organisation du Japon repose sur d’autres facteurs culturels et économiques.
I Les villes japonaises, l’anti-modèle des contraintes naturelles
1) Une urbanisation sur des zones dangereuses
A première vue, le territoire japonais n’apparait pas comme un lieu propice à l’installation humaine. On n’a pas l’impression d’être face à une terre accueillante. Il est vrai que le Japon fait face à des contraintes naturelles fortes. C’est un archipel morcelé en 3400 îles ce qui ne facilite pas la mise en place de réseaux de communications cohérents. Sa superficie limitée peut aussi apparaître comme un frein au développement humain. De plus, s’ajoutent à ce territoire restreint, des ressources naturelles limitées. Aussi, il faut parler du relief du Japon qui peut apparaître comme « ingrat » : il est majoritairement montagneux, plus de 80% des terres sont à plus de 2000mètres d’altitude, ce qui rend