Organisation du travail
Système tayloro-fordien : o division horizontale (parcellisation des tâches) et verticale (séparation conception et exécution aboutissant au one best way) du travail o chaîne de montage / standardisation
2. Montrez que, à la fin des années 1960, l'organisation du travail en place ne permettait plus aux entreprises de rester compétitives. (document 1)
L’organisation du travail tayloro-fordienne ne permet plus aux entreprises de rester compétitives à la fin des années 1960 (c'est-à-dire qu’elle ne leur permet plus de faire face à la concurrence et d’acquérir de nouvelles parts de marché, soit en proposant des prix moins élevés [compétitivité prix] soit en proposant des biens innovants ou de meilleure qualité [compétitivité structurelle ou hors prix].
En effet, les entreprises doivent tout d’abord faire face à une augmentation de leurs coûts de production, d’où ne baisse de leur compétitivité prix : coût des échelons hiérarchiques intermédiaires (nécessaires à l’organisation et la surveillance de la main d’œuvre), coûts liés au rejet de cette organisation du travail par des salariés de plus en plus jeunes et qualifiés : turn-over, gaspillage, absentéisme, conflits....
De plus, cette organisation ne parvient pas à produire les biens diversifiés et de qualité (signes d’une compétitivité hors prix) tels qu’ils sont attendus par la clientèle (déjà équipée des principaux biens d’équipement, et bientôt dans un contexte de ralentissement du pouvoir d’achat et de concurrence à l’échelle internationale) : en effet, le fordisme est basé sur une standardisation qui rend difficile la prise en compte des évolutions de la demande.
3. Caractérisez les innovations organisationnelles